Turquie silence criminel, solidarité avec les grévistes de la faim Kurdes

Le Collectif montpelliérain de solidarité avec le peuple kurde organise une conférence de presse, mardi 17 mai à 17h00 au Centre démocratique Kurde, 16 rue de la Teinturerie.

En Turquie, les prisonniers politiques se comptent par dizaines de milliers.

Parmi eux plus de 7 000 militants kurdes du HDP (Parti démocratique des Peuples) sont entrés en grève de la faim depuis plusieurs semaines, ainsi que 14 kurdes à Strasbourg. La députée du HDP, Leyla Güven jeûne depuis novembre 2018.

Le Collectif fera le point sur :
• les grèves de la faim et leurs raisons,
• la situation des prisonniers politiques en Turquie et de Abdullah Ocalan, en isolement total,
• plus généralement, après la lutte contre Daech, la situation des kurdes en Turquie et au Moyen Orient.

Le collectif de solidarité prévoit un rassemblement place de la Comédie le samedi 11 mai à 11h.

Organisations soutenant le collectif

Centre démocratique Kurde Montpellier, Amis du Monde diplomatique, Attac Montpellier, La Carmagnole, Ligue des droits de l’homme Montpellier, Rencontres Marx, EELV34, Ensemble!34, NPA34, PG34, PCF34.

Contact

Conseil démocratique Kurde
— centre.d.kurde34 (at) gmail.com

Collectif montpelliérain de solidarité avec le peuple kurde
— collectifdesolidariteaveclepeuplekurde (at) lilo.org
— Delphine Petit 0618872873

 

kurdes

Communiqué de presse en soutien aux afficheurs solidaires

Soutien aux « afficheurs solidaires » poursuivis pour avoir remplacé des publicités JCDecaux par des affiches de solidarité avec les personnes migrantes

Nous apportons notre soutien à Julien, Sarah et Cécile convoqué·e·s au tribunal de police de Montpellier le 10 mai prochain, pour « dégradation légère » de panneaux publicitaires JCDecaux. En juin 2017, ils ont remplacé, sans dégrader les panneaux, les publicités commerciales d’arrêts de tram et de bus par des affiches de solidarité en faveur des personnes migrantes. Engagés dans la solidarité concrète avec les personnes migrantes, ils assument cette action de désobéissance civile.

« D’une part, comme une large partie de la population, nous désapprouvons la politique migratoire actuelle, qui déshumanise les personnes migrantes en les considérant comme un « flux à maîtriser », sans égard pour leurs droits fondamentaux. Cette politique conduit à criminaliser toujours plus les personnes à la recherche d’un avenir meilleur. Elle conduit à des humiliations quotidiennes, à de la misère, à des morts. D’autre part, d’un point de vue politique et écologique, comment ne pas faire le lien entre la surconsommation, la surproduction, les guerres pour les matières premières, le dérèglement climatique, la déstabilisation des écosystèmes et les migrations qui en découlent ? La publicité est le fer de lance d’une logique consumériste insoutenable. Voitures de luxe, hamburgers et paris en ligne sont omniprésents dans nos rues : la multiplication de panneaux publicitaires, souvent illégaux et maintenant numériques, constituent une agression et une tentative de manipulation à laquelle on ne peut se soustraire. Face à cette confiscation de l’espace public pour une exploitation consumériste, nous avons utilisé un droit de réponse sur le même support. En écrivant une vérité sur un mensonge, nous n’avons pas dégradé, nous avons « regradé ». D’un coté, les montants colossaux des recettes publicitaires, de l’autre des moyens d’accueil indigents et une situation humanitaire déplorable pour nombre de personnes étrangères privées de la satisfaction de leurs besoins fondamentaux : désobéissons pour inverser cette logique ».

Premiers signataires : Collectif Migrant.e.s Bienvenue 34, LDH Montpellier, Attac Montpellier

Conférence de presse : nous payons, nous décidons !

Quel montage financier pour la réalisation du futur stade ? Ce complexe sportif avec boutiques, restaurants, hôtels, salle de spectacle et logements est-il nécessaire ? La situation géographique de ce stade est-elle acceptable ? Quelle superficie de terre arable va être sacrifiée ? Quelle quantité de béton et de bitume devra être déversée ? Ce stade répond-il à l’intérêt général ? Que devient le stade de la Paillade ? La construction d’un stade décidée sans consultation ni débat est-elle envisageable ?

Philippe Saurel, président de Montpellier Méditerranée Métropole, doit consulter la population. La loi le permet.

Pour répondre à ces questions et à celles que vous vous posez, les 20 associations signataires du courrier au président de la métropole, resté sans réponse, ont convié la presse le mardi 2 avril 2019 à 11h00 à La Carmagnole.

 

Article Midi Libre du 3 avril 2019

 

Article Midi Libre du 9 juin 2019

Rassemblement de soutien à Geneviève Legay

Geneviève Legay, 74 ans, porte-parole d’Attac 06 et militante infatigable pour la paix, a été grièvement blessée par une charge policière, lors de l’acte 19 des Gilets Jaunes ce samedi 23 mars 2019 à Nice.

Attac condamne la répression des rassemblements pacifiques qui ont eu lieu ce samedi et s’indigne de la grave restriction des libertés publiques actuellement en cours en France. L’association a déposé plainte aujourd’hui pour « violence volontaire en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique sur personne vulnérable », afin que toute la lumière soit faite et que les responsabilités de ces actes de violence à l’encontre de Geneviève Legay soient clairement établies.

Emmanuel Macron en déplacement à Nice n’a pas trouvé mieux que de souhaiter à notre camarade un bon rétablissement mais aussi « une forme de sagesse », sous-entendant qu’elle avait cherché ce qui lui est arrivé. Il a également affirmé que « cette dame n’a pas été en contact avec les forces de l’ordre », au mépris de ce que les images montrent avec force: des policiers qui enjambent une blessée au lieu de lui porter secours !

En manifestant pacifiquement samedi dans un périmètre interdit, Geneviève Legay défendait simplement le droit de manifester, dans une ville où aucune dégradation commise lors des précédentes mobilisations ne pouvait justifier l’interdiction de manifester décidée pour ce samedi.

Le gouvernement s’obstine à réprimer toujours plus violemment les mobilisations qui font entendre une exigence de justice sociale. Cette escalade autoritaire et sécuritaire dont les victimes sont nombreuses est inacceptable dans une démocratie !

En solidarité avec Geneviève Legay, contre toutes les formes de violences policières et pour défendre le droit de manifester, Attac Montpellier a appelé à un rassemblement le 26 mars 2019 devant la Préfecture.

Rassemblement

La police crève les vieux

Solidarité Partagée, d’un squat à l’autre

L’association Solidarité Partagée créée le 19 août 2018 propose aux réfugiés, sans-papiers et demandeurs d’asile, un hébergement, un accompagnement et des activités contribuant au développement durable en lien avec la population.

A cette fin, l’association a d’abord occupé Le Château, un bâtiment situé juste derrière la gare Saint-Roch et laissé à l’abandon depuis des années par la SNCF. L’association y a hébergé environ 80 demandeurs d’asile sans solutions de logement et a commencé à réhabiliter le bâtiment qui était insalubre, sans eau ni électricité. Prétextant du danger provoqué par la proximité d’équipements électriques, la SNCF a alors déposé un recours au tribunal administratif et obtenu en octobre 2018 l’expulsion des squatteurs.

Sous la menace de cette expulsion, Solidarité Partagée s’est mis à la recherche d’un autre bâtiment pour héberger les demandeurs d’asile qui logeaient au Château. L’association a jeté son dévolu sur l’ancien centre de vaccination de l’Institut Bouisson Bertrand dans le quartier Euromédecine. Une quarantaine de demandeurs d’asile se sont introduits en janvier 2019 dans ce bâtiment inoccupé depuis plusieurs années, sans dégrader quoi que ce soit comme le préconisent les statuts de l’association.

 

En route vers l'ancien centre de vaccination

 

Le 1er février 2019, un huissier mandaté par l’Institut Bouisson Bertrand est venu constater l’occupation. Puis l’Institut Bouisson Bertrand a assigné Solidarité Partagée en référé le 6 février 2019 devant le tribunal d’instance de Montpellier. L’affaire est passée devant le juge le 20 février 2019 à 11h00. A l’appel de Solidarité Partagée, une soixantaine de personnes (des demandeurs d’asile et les représentants de quelques associations dont Attac Montpellier) se sont rassemblées devant le tribunal au 9 rue de Taragonne et ont assisté aux plaidoiries des avocats de Solidarité Partagée et de l’Institut Bouisson Bertrand. L’avocate de Solidarité Partagée a défendu les droits humains fondamentaux, notamment le droit à la dignité, le droit d’asile et le droit au logement, face à un droit de propriété sans utilité ni projet revendiqué par l’Institut Bouisson Bertrand.

 

Devant le tribunal d'instance

 

Le juge a rendu son verdict le 27 février 2019. Le juge a souligné que l’immeuble n’était pas occupé depuis plusieurs années et que l’Institut Bouisson Bertrand ne démontrait aucune urgence à récupérer la jouissance des lieux. Mais il a retenu la voie de fait que nie Solidarité Partagée puisque l’association ne dégrade jamais les locaux qu’elle occupe ni ne force les serrures pour y pénétrer. Le jugement stipule « qu’à défaut pour l’association Solidarité partagée et M. Samuel Forest d’avoir volontairement quitté les lieux dans le délai de 6 mois […], il sera procédé à leur expulsion et à celle de tous occupants de leur chef, avec l’assistance de la force publique et d’un serrurier si besoin est. Condamnons solidairement l’association Solidarité partagée et M. Samuel Forest à payer à la fondation à caractère d’utilité publique Institut Bouisson Bertrand une indemnité mensuelle d’occupation de 600 euros, jusqu’à libération effective des lieux ». Solidarité Partagée pense faire appel de ce jugement.

Rappelons qu’à Montpellier les centres d’hébergements d’urgence sont saturés et que la réquisition de bâtiments vacants comme la pratique Solidarité Partagée est le seul moyen pour éviter que bon nombre de demandeurs d’asile ne se retrouvent à la rue.

Lettre au président de Montpellier Méditerranée Métropole

Cette lettre a été envoyée le 19 février 2019 à Philippe Saurel, président de Montpellier Méditerranée Métropole.

Monsieur le Président de Montpellier Méditerranée Métropole,

Vous avez décidé d’engager de très importantes dépenses publiques pour la construction d’un nouveau stade à Montpellier ainsi que pour le raccordement du tramway à la gare annexe de Montpellier Sud de France. Ces projets ne figuraient pas sur votre programme, lors des dernières municipales. Depuis votre élection, ils n’ont fait l’objet d’aucun débat, d’aucune consultation populaire. Pourtant, ces décisions engagent lourdement les finances de Montpellier Méditerranée Métropole et ce pour de nombreuses années.

Aussi, vu leur ampleur et leur impact sur les politiques et le développement du territoire, il apparaît indispensable de voir ces projets soumis à la réflexion des habitant.e.s de la métropole de Montpellier qui doivent pouvoir s’exprimer et décider s’ils doivent voir le jour ou non.

Sans attendre l’instauration d’un Référendum d’Initiative Citoyen, la loi vous permet d’ores et déjà de soumettre par Référendum Local (ou Consultation Locale) à la population de la métropole la décision de réaliser ou non ces projets. L’exécutif de Montpellier Méditerranée Métropole est seul compétent pour proposer à l’assemblée délibérante l’organisation de ce référendum. Aussi, nous vous demandons de bien vouloir entamer cette procédure à l’occasion du prochain Conseil de Métropole.

Nous sommes disposés à vous rencontrer pour en discuter plus précisément et pour envisager notre participation à la préparation de ce référendum, notamment lors de la phase nécessaire de débat.

Recevez nos salutations associatives.

Associations signataires :

Alternatiba  Montpellier, AMIES, APPEL, Atelier Citoyen de Castries, Attac Montpellier, Brasserie des Idées, Cabanes du Salaison, Eau Secours 34, Figuerolles En Friche, FNAUT Montpellier, Fondation Patrick Geddes, Football du Peuple, Gardiens de la Gardiole, I-Boycott, La Carmagnole, La Cimade, Maguelone Gardiole, Méditerranée durable, ODAM,  Projet Citoyen 34, Riverains de Garosud, Tempo Si.

Action à l’Apple Store d’Odysseum

Le samedi 19 janvier 2018, Attac Montpellier, i-Boycott, ANV COP21, Les Désobéissants, La Carmagnole, rejoints par plusieurs Gilets Jaunes, ont mené une action à l’Apple Store d’Odysseum.

Obsolescence programmée, conditions de travail déplorables dans les usines de fabrication de ses produits, optimisation fiscale permettant de ne pas payer les 2,5 milliards d’euros d’impôts dus en 15 ans à la France… Apple met à mal la planète, ainsi que ses habitants en les privant des ressources indispensables à leur vie.

En tant que consom’acteurs, membres d’associations et/ou de collectifs citoyens, militant pour une justice sociale et climatique et solidaires des Gilets Jaunes, nous avons exigé une réponse à la campagne de boycott qui a été lancée en Novembre 2017 sur la plateforme i-boycott.org, et nous en avons informé les chalands.

Pour rappel, Apple pratique :

L’obsolescence programmée
Réparation parfois impossible ou à coût excessif, produits fragiles, batteries irremplaçables, mises à jour iOS qui produisent ralentissements, bugs ou encore chutes d’autonomie.

Des conditions de travail indignes
Témoignage de Deijan Zeng, rapport de l’ONG China Labor Watch pour les usines de production et d’assemblage en Chine, exploitation d’enfants dans les mines africaines de coltan et cobalt utilisés dans les smartphones.

L’optimisation et l’évasion fiscale
Condamnation en 2016 par la Commission Européenne à verser 13 milliards d’euros d’impôts impayés.

Nous exigeons d’Apple qu’il mette fin à l’optimisation fiscale, qu’il augmente la durée de vie de ses produits et facilite leur réparation, qu’il améliore les conditions de travail dans ses usines et s’assure de l’éthique de ses sous-traitants.

Apple, avec ses 70 milliards de bénéfices en 2018, a les moyens et l’obligation de participer à l’effort collectif pour réduire les inégalités sociales et minimiser l’impact de la production des objets high-tech sur le dérèglement climatique.

Tant qu’aucune de ces mesures ne sera prise, nous continuerons de dénoncer les agissements d’Apple.

Appel de l’association « Solidarité partagée »

Ayant constaté un manque cruel d’accès aux besoins essentiels pour pouvoir mener une vie digne et décente, nous avons décidé, en toute conscience, de ne plus rester passifs. Nous avons créé l’association « Solidarité partagée » qui a pour but de proposer aux réfugiés et aux demandeurs d’asile, un hébergement, un accompagnement et des activités en lien avec la population, contribuant au développement durable, notamment une ressourcerie et des jardins partagés. Ainsi nous les mettons en situation d’être acteurs responsables, citoyens, désireux de participer à la société et de contribuer au Bien commun.

À cette fin, nous avons « réquisitionné » le château de Leyris à Montpellier, laissé à l’abandon par la SNCF et que nous restaurons. Quand nécessité fait loi, l’usufruit est garanti… Nous y accueillons environ 80 personnes.

En effet, l’Etat ne remplit pas ses obligations, légales et morales, quand il n’assure pas les conditions matérielles d’accueil de ces personnes en très grande difficulté et qui ont besoin de protection. La pénurie de places d’hébergement est le résultat d’une politique délibérée, que nous n’acceptons pas.

Peu à peu, le Château est apparu comme la seule solution pour accueillir décemment les demandeurs d’asile. Les autres structures d’accueil étant complètement saturées, les travailleurs sociaux n’ont d’autre choix que de nous les rediriger plutôt que de les laisser à la rue, sans aucune ressource, sans aucun soutien, sans aucune perspective. On a même vu des policiers nous les envoyer pour qu’ils ne restent pas autour de la gare. Au château, ils peuvent enfin se poser, se reposer, s’alimenter, reprendre goût à la vie et se sentir en sécurité, améliorer leur français, refaire société, participer à des ateliers, à l’entretien des lieux, etc. Ils peuvent s’occuper, avec notre aide, de leurs démarches administratives. Nous n’ignorons pas l’impact des conditions d’accueil sur les possibilités d’aboutissement de leur demande d’asile. Nous revendiquons pour chacun l’égalité des chances et des droits.

Face aux menaces d’expulsion par la force publique, nous n’avons pas baissé les bras. Nous avons saisi le juge de l’Exécution, qui a le pouvoir, en vertu de l’article L412-3 du Code des Procédures Civiles d’Exécution, de nous accorder des délais, compris entre trois mois et trois ans, si le relogement des intéressés ne peut avoir lieu dans des conditions normales. Tel est le cas présent.

Nous sommes allés au TGI porter notre requête en mains propres. La cause a pu être entendue et le préfet aussitôt prévenu. Une audience a été fixée le 15 octobre 2018 à 9h. Parallèlement, l’avocate de la LDH (Ligue des Droits de l’Homme) a pris contact avec le directeur de cabinet du préfet pour essayer de connaître ses intentions. Il a fait le point sur le dossier et demandé à nous rencontrer ce mardi 9 octobre 2018 à 14h en préfecture.

De notre point de vue, il ne s’agit pas seulement de mettre à l’abri ceux qui sont là aujourd’hui, accueillis au Château. Il convient de prendre en considération ceux qui ne sont pas encore arrivés, après leur traversée du désert et de la mer Méditerranée. Quasiment tous les jours nous accueillons de nouveaux arrivants. Notre devoir de solidarité les concerne également. Nous demandons par conséquent des délais renouvelables, tant que l’Etat n’assure pas les conditions matérielles d’accueil de tous les demandeurs d’asile.

Sous la bannière de l’association « Solidarité partagée », nous continuons de remplir notre mission d’accueil et d’accompagnement, d’entraide et de solidarité. Nous nous devons de répondre aux besoins urgents, aux besoins des gens. Nous voulons suivre de près les dossiers de chacun. Pour ce faire, nous avons contacté les associations spécialisées comme la Cimade pour nous donner un coup de main.

Par lettre recommandée avec accusé de réception, nous avons interpelé le président de la Métropole, celui du Département et la Présidente de la Région, leur demandant de bien vouloir nous recevoir pour mieux leur présenter la situation et trouver des solution dignes d’un État de Droit, respectueux de la dignité de la personne humaine et de ses droits fondamentaux.

Vous vous demandez peut-être comment vous pourriez nous aider, les aider, à combattre l’inacceptable, l’injustifié? Vous avez le choix, la liberté:

Venez manifester le 15 octobre 2018 à partir de 8h30 devant le TGI!

Adhérez au projet et à l’association « Solidarité partagée »!

Osez! Venez nous rencontrer au Château, 7-9-11 boulevard Vieussens!

Parlez-en autour de vous! Il faut informer le peuple français et déconstruire les préjugés sur les migrations. Non, ils ne sont pas un fardeau pour les finances publiques! Economiquement, nous avons besoin de migrants qui travaillent, qui occupent les postes dont les français ne veulent pas, qui payent des impôts, des taxes, des cotisations pour alimenter notre système de retraite, et qui envoient de l’argent à leur famille restée sur place.

Vous pouvez parrainer ou marrainer un demandeur d’asile, pour l’aider dans ses démarches et l’accompagner en préfecture, si besoin est, pour le rassurer.

Vous pouvez faire un don, en argent ou en nature, un moyen de chauffage, une couverture, un vêtement chaud, des chaussures et des chaussettes, une écharpe, une bouillotte… De la nourriture, des médicaments. Actuellement, nous n’avons pas les moyens de faire poser l’électricité, régler les factures, acheter une bouteille de gaz chaque semaine, nous procurer les matériaux, l’enduit et la peinture pour finir de rénover le Château et ses dépendances.

Faites-nous parvenir vos témoignages, vos avis, vos recommandations! Est-il acceptable que l’Etat puisse remettre à la rue des personnes qu’il est censé héberger pendant toute la procédure d’examen de leur demande d’asile, réduisant ainsi à néant leur chance d’aboutir? Et de les abandonner à leur sort, sans rien, privés de tout, privés de droits, condamnés à errer dans les rues de l’obscure cité, et à mendier pour pouvoir manger. Ils n’ont pas le droit de travailler. Certains ne parlent pas français. Réduits à l’isolement social et relationnel, dans l’angoisse permanente d’être contrôlés et conduits en rétention, renvoyés dans un pays comme l’Italie de Matteo Salvini… Le Château, pour eux tous, c’est la première marche vers l’intégration, et le dernier rempart contre la barbarie. Trop nombreux sont ceux qui se retrouvent indûment placés sous procédure Dublin.

Nous participerons aux Etats-Généraux des Migrations (EGM), afin d’articuler les actions locales et les mobilisations collectives aux niveaux national et international, afin de revendiquer un droit d’asile effectif, une politique migratoire digne du pays des Droits de l’Homme, la suppression des procédures accélérée et Dublin, la liberté de circulation et d’installation, le droit de sauvetage en mer, un pavillon français pour l’Aquarius, etc.

Déambulation bancaire #PasAvecNotreArgent à Montpellier

Le samedi 15 septembre, dans le cadre de la campagne #PasAvecNotreArgent, le comité local d’Attac Montpellier a organisé une déambulation bancaire dans la ville. Ce jour est la date anniversaire des 10 ans de la chute de la banque d’affaire Lehman Brothers, point d’orgue de la crise financière dite des subprimes.

Adhérent-e-s et sympathisant-e-s ont dénoncé le financement des industries toxiques et la pratique de l’évasion fiscale par les banques à :

  • 9h00, devant l’agence HSBC Montpellier, 7 place du Marché aux Fleurs
  • 10h00, devant l’agence du Crédit Agricole du Languedoc, 9 place Martyrs de la Résistance
  • 11h00, devant l’agence de BNP Paribas, 2 rue Saint-Guilhem
  • 12h00, devant l’agence de la Société Générale, 10 rue de la loge

HSBC HSBC

Crédit Agricole Crédit Agricole

BNP BNP

Société Générale Société Générale