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“L’énergie est notre avenir, socialisons-la !”

Le syndicat des travailleur·euses de l’énergie SUD Énergie (Solidaires) animera une conférence-débat autour du livre L’énergie est notre avenir, socialisons-la !, coécrit par SUD Énergie et Attac.

Ce sera l’occasion d’échanger autour du système électrique français, des perspectives écologiques et sociales du secteur, et surtout des moyens d’agir collectivement pour une véritable socialisation de l’énergie.

Depuis les années 1990, la libéralisation du marché a transformé l’électricité en une simple marchandise, soumise aux lois de l’offre et de la demande. Résultat : explosion des prix, désinvestissement dans la transition énergétique, et prise de pouvoir des grands groupes privés sur un bien commun vital.

Loin de la promesse d’une concurrence « bénéfique pour tous », ce système accroît la précarité énergétique et ralentit la bifurcation écologique. Il fragilise un secteur qui devrait, au contraire, reposer sur la coopération et la planification — seules garantes d’un avenir sans « black out » comme l’ont récemment connu le Portugal et l’Espagne.

Face à cela, il est temps de reprendre le contrôle de notre énergie et de refonder un véritable service public, avec une planification démocratique et un engagement clair vers la transition écologique.

Que vous soyez travailleur·euse du secteur, militant·e, ou simplement curieux·se, venez en discuter avec nous !
Une autre énergie est possible !

Vous pouvez commander le livre sur le site d’Attac (https://france.attac.org/nos-publications/livres/article/nouveau-livre-d-attac-l-energie-est-notre-avenir-socialisons-la) ou mieux dans votre librairie habituelle…

La mécanique génocidaire israélienne peut-elle s’arrêter ?

Conférence-débat précédée d’un petit film documentaire sur le Dr Abu Safiya de l’hôpital Kamal Adwan de Gaza Nord.


Après 2 ans de terreur et de dévastation, Gaza retient son souffle après l’accord de cessez-le-feu entre les puissances coloniales et le Hamas, la libération des otages israéliens et d’un millier des 11 000 prisonniers Palestiniens séquestrés par l’état génocidaire dans ses geôles infâmes. Les meurtres de Palestiniens continuent dans la bande de Gaza.

Comment le processus génocidaire est-il illustré par la destruction du système de santé, le ciblage des soignants, tués, emprisonnés, torturés, détenus sous des allégations contraires au droit humanitaire international et aux engagements de ceux qui soignent ? La torture de la figure charismatique du Dr Abu Safiya témoigne de l’intention criminelle qui anime le système concentrationnaire israélien.

Pourquoi le terme génocide ne peut pas être réfuté, tant au plan moral que du droit international? Que cachent les dénégations et la propagande politico-médiatique ? Quelles implications pour la complicité de génocide ? Jusqu’à quels acteurs cette complicité peut-elle être reconnue?

Le sort des prisonniers palestiniens, tous prisonniers politiques, s’est considérablement dégradé déjà avant le 7 octobre avec les décrets des ministres les plus suprémacistes du gouvernement génocidaire, Smotrich et Ben Gvir au point que les prisons sont devenus des camps de torture.

La mécanique génocidaire alimentée par la complicité des puissances occidentales peut-elle s’arrêter et à quelles conditions ?

Faire interdire la Fast-Fashion : Rassemblement le 14 mars à 17h30

Communiqué de presse

Directive Omnibus : vers un affaiblissement historique des normes environnementales et sociales en Europe

26 février 2025 – La Commission européenne a rendu publique ce jour une proposition législative revenant de manière brutale sur des avancées pourtant cruciales pour la protection des droits humains, de l’environnement et du climat. Sous couvert de «simplifier » la vie des entreprises, la directive « Omnibus » de la Commission propose de démanteler nombre d’obligations en matière de durabilité et de protection des droits humains.

La proposition de directive Omnibus de la Commission européenne n’a de « simplification » que le nom. En réalité, il s’agit d’une dérégulation massive et sans précédent, qui rappelle la politique de déréglementation en cours aux États-Unis. Présentée dans l’urgence et sans respecter pleinement les procédures démocratiques, elle s’attaque à des normes d’intérêt public. Ces dernières visent à prévenir et réparer les atteintes aux droits humains et à l’environnement causées par les entreprises, tout en permettant aux acteurs économiques et financiers de s’aligner sur les objectifs climatiques européens.

Vers un affaiblissement notoire de la CSDDD…

Concernant la Directive sur le devoir de vigilance en matière de durabilité des entreprises (CSDDD), la proposition réduit drastiquement son champ d’application (exclusion des relations commerciales indirectes, au niveau desquels ont lieu nombre d’atteintes graves), vide de leur substance certaines mesures correctives ainsi que les plans de transition climatique attendus des entreprises, et s’attaque aux mécanismes permettant de contrôler, sanctionner et tenir pour responsables sur le plan civil les entreprises en cas de faute. Concrètement, ces changements priveraient le devoir de vigilance européen de tout effet utile. Les violations les plus graves resteraient en dehors de son périmètre, les entreprises fautives pourraient se dédouaner au moyen de mesures cosmétiques inadaptées, et elles pourraient échapper à l’obligation pourtant fondamentale de réparer les dommages causés par leurs activités. Dans les faits, les multinationales pourront continuer à vendre des vêtements fabriqués par des travailleur·euse·s dans des conditions inhumaines, à déforester, et à mettre en danger la biodiversité en toute impunité. En supprimant ces dispositions clefs, la Commission européenne transforme le devoir de vigilance en déclaration d’intentions.

…et de la CSRD

Concernant la Directive sur la publication d’informations en matière de durabilité des entreprises (CSRD), la proposition réduit le nombre d’entreprises couvertes de 80 à 85 % et supprime les normes sectorielles, qui permettent de cibler en priorité les secteurs les plus polluants tels que le secteur extractif. Cela signifie que certaines informations essentielles pour orienter les financements vers la transition climatique juste seront perdues.

Influence des lobbys et soutien des mouvements ultra-conservateurs Cette proposition législative n’est pas uniquement un désastre pour la transition climatique et la protection des droits humains et de l’environnement. En effet, les politiques et prises de position de l’extrême droite progressent dans les États membres et au sein du Parlement européen, où certains député.e.s se réjouissent ouvertement de cette initiative de dérégulation. Cette révision constituerait d’ailleurs un précédent dangereux permettant de démanteler à l’avenir bien d’autres protections du Pacte Vert.

Par ailleurs, cette initiative est un signe supplémentaire de l’affaiblissement démocratique à l’œuvre dans l’Union européenne. Alors que nombre de voix politiques et économiques se sont élevées pour protéger ces textes, la Commission a préféré capituler face aux lobbys des grandes entreprises, comme le MEDEF ou la FBF. Ces derniers profitent d’un moment de fébrilité politique pour dérouler leur agenda de dérégulation et faire primer leurs intérêts propres et les profits sur les droits de millions de personnes et le futur de notre planète.

Alors que se profilent des discussions cruciales au sein du Conseil de l’Union européenne au sujet de cette proposition, nos organisations de la société civile française appellent le gouvernement français à ne pas trahir les victimes des abus des entreprises à travers le monde et à défendre l’ambition initiale de ces textes. Il est encore temps d’éviter ce recul historique.

Ciné-débat autour des communs et services publics à Sète

Les Comités Locaux d’Attac Sète et Montpellier vous invitent à la projection suivie d’un débat du film documentaire

« Dimension horizontale » de Roberto Della Torre

le samedi 19 octobre à 18h, dans le local associatif « Le 51 », 51 rue Pierre Sémard à Sète

« Dimension horizontale » (2019), est un documentaire de 52 minutes écrit et réalisé par Roberto Della Torre sur le thème des communs. Le documentaire présente plusieurs territoires en France mais surtout en Italie où l’eau, la culture, les espaces urbains ont été institués en tant que communs. La gouvernance de ces communs est très particulière dans le sens où elle essaie de mettre sur le même plan les acteurs institutionnels, les travailleurs et les citoyens (les « commoners »). Le documentaire s’attache à décrire cette forme de démocratie qualifiée de dimension horizontale ainsi que les droits humains qui lui sont associés.

Roberto Della Torre est retourné récemment en Italie pour voir ce que sont devenus les communs de 2019. Il nous dira lors du débat si selon lui le mouvement social visant à instituer de nouveaux communs et à défendre les communs existants progresse ou régresse en Europe.

Nous vivons actuellement en France une attaque sans précédent contre les services publics. Est-ce que des communs associés aux services publics permettraient de les protéger de la marchandisation et des coups de boutoir du système capitaliste ? Cette question intéresse au plus haut point Attac et ses comités locaux. Nous en débattrons avec Roberto Della Torre après la projection de « Dimension horizontale ».

sete-thau @ attac.org
attac.montpellier @ wanadoo.fr

https://lescommuns-film.eu/fr/

Appel : Halte au massacre du peuple palestinien

HALTE AU MASSACRE DU
PEUPLE PALESTINIEN

Cessez le feu immédiat !
Arrêt des bombardements !
Levée du blocus de Gaza !
Stop à la répression de masse en Cisjordanie !

Manifestation
Samedi 25 novembre
départ 16h00
Place de la Comédie à Montpellier

Co-signataires :
Associations : AFPS, APLR, Attac Montpellier, BDS, CCD3M, CCIPPP34, CCMM, CDTM,
Collectif éveil, la Carmagnole, la Cimade, LP, MDP, MRAP, Pas Sans Nous 34, RM, UJFP
Organisations politiques : Ensemble! 34, EELV, GES, LFI, NPA, PCF, PG, POI, RP, UCL
Syndicats : UDR-FO34, Solidaires Etudiant.e.s, UD Solidaires, FSU