100.000 signatures pour 100 raisons

Pétition du Mouvement des femmes kurdes en Europe

En tant que Mouvement des femmes kurdes en Europe (TJK-E), nous voulons recueillir 100.000 signatures car nous avons 100 raisons de nous opposer au dictateur d’Erdogan et à ses mercenaires dans leur utilisation de la loi, de l’armée et de la police qui promeuvent la violence et l’injustice.

Dans la première phase de notre campagne, pendant les 104 jours qui s’écouleront entre le 25 novembre 2020 et le 8 mars 2021, nous donnerons chaque jour une autre « raison », en partageant les histoires de femmes, qui ont été assassinées par l’État. Contre ce dictateur, qui parvient à commettre de nouveaux massacres chaque jour, nous vous parlerons des femmes qui ont été assassinées. Nous voulons qu’elles entrent à jamais dans les pages de l’histoire et dans la mémoire de l’humanité.

Le 29 octobre 2009, Ceylan, 12 ans, a été tuée par un obusier de l’armée turque, alors qu’elle faisait paître des moutons. Le 9 janvier 2013, Sakine Cansız, Fidan Doğan et Leyla Şaylemez ont été assassinées à Paris par les services secrets turcs. Kader Ortakaya a été tuée d’une balle dans la tête en novembre 2014, alors qu’elle tentait de passer à Kobanê pendant le siège de Daesh. La jeune militante Dilek Doğan a été assassinée à son domicile par la police le 18 octobre 2015. En décembre 2015, le cadavre de Taybet Inan, une civile tuée par les forces armées turques, a été abandonné en décomposition dans les rues pendant le couvre-feu à Silopi. Le 4 janvier 2016, les militantes kurdes Seve Demir, Pakize Nayır, et Fatma Uyar ont été massacrées par l’armée à Silopi sous le siège de l’armée. Le 12 octobre 2019, la militante et politicienne kurde Hevrin Xelef a été assassinée par les forces islamistes soutenues par la Turquie dans le cadre de l’opération « Source de paix » menée par l’État turc à Serekaniyê (Ras al-Ain), dans le nord de la Syrie. En juin 2020, trois militantes kurdes du mouvement féministe Kongreya Star ont été assassinées lors d’une attaque de drones turcs sur une maison du village de Kobanê, dans le nord de la Syrie, à Helince. Il existe de nombreux autres exemples.

Les signatures que nous recueillerons constitueront la première étape pour poser les bases des travaux juridiques, sociaux, politiques et d’actions que nous entreprendrons, dans notre quête pour poursuivre ce dictateur. Dans un deuxième temps, nous porterons nos signatures et les crimes que nous avons enregistrés, ainsi que toutes les preuves que nous avons recueillies, devant les Nations Unies et les autres institutions concernées pour exiger le début du processus de reconnaissance du féminicide comme un crime similaire au génocide.

Chaque signature que nous recueillerons nous rapprochera de la poursuite de ce dictateur, tandis que chaque voix que nous élèverons en action réduira l’espace disponible pour les dictateurs.

Vous pouvez signer directement depuis le site https://www.100-reasons.org/petition ou nous envoyé un mail à l’adresse signatures (at) 100-reasons.org.

100 reasons

Pour nous écrire
Postbus 673
2501 CR Den Haag
Pays Bas

Pour plus d’informations
www.100-reasons.org
Facebook : onehundredreasons
Twitter : @100Reasons

Les loups gris d’Erdogan

Communiqué de presse

Le Collectif de solidarité avec le peuple kurde Montpellier et le Centre démocratique kurde Montpellier se félicitent de la décision du gouvernement français, qui vient de dissoudre les « Loups gris », « mouvement paramilitaire et ultranationaliste » incitant à la haine et à la violence notamment contre les kurdes et les arméniens. « Les loups gris » sont l’organisation de jeunesse du parti turc de l’Action nationaliste (MHP) à l’idéologie fascisante. Or le MHP est devenu au cours des dernières années un partenaire privilégié et indispensable du parti islamo-conservateur de M. Erdogan, qui a dénoncé cette dissolution et menacé la France de représailles.

Erdogan électoralement en difficulté et affaibli par la crise économique, mise sur une politique combinant religion et nationalisme, agressive et expansionniste pour se rêver nouveau sultan d’un empire à conquérir. Après avoir envahi le nord de la Syrie, il soutient les djihadistes dans les régions d’Ilib, envoie des milliers de ces supplétifs islamistes en Lybie, et dans le Haut-Karabakh, et multiplie les provocations en méditerranée orientale.

Erdogan n’a pas condamné le meurtre de Samuel Paty, il souffle sur les braises de l’islamisme, instrumentalise la question religieuse à des fins électorales.

Le gouvernement français et l’UE, sans céder au chantage à l’immigration du gouvernement turc, doivent reconnaitre le droit des kurdes de Turquie et de Syrie, sortir le PKK ( Parti des travailleurs du Kurdistan) de la liste des organisations terroristes, œuvrer pour la libération d’Oçalan, prisonnier politique depuis 21 ans.

Contacts

Collectif de solidarité avec le peuple kurde Montpellier

  • collectifdesolidariteaveclepeuplekurde (at) lilo.org
  • Delphine Petit : 0618872873

Centre démocratique kurde Montpellier

  • centre.d.kurde34 (at) gmail.com
  • Fatma Nesanir : 0619588183

La lutte contre le terrorisme et pour la paix, passe par notre solidarité avec le peuple Kurde

Communiqué de presse

Ce Vendredi 25 Septembre 2020, une nouvelle opération policière a été menée par le régime fasciste d’Erdogan qui vient d’emprisonner 82 cadres du Parti Démocratique des Peuples, le HDP, pourtant officiellement encore autorisé, et principale force d’opposition progressiste en Turquie. Ces arrestations massives de cadres du HDP, de député.e.s, de maires et autres élu.e.s, vise à étouffer dans ce pays les derniers espaces de liberté, de progrès social, de respect de droits des femmes et du vivre ensemble dans la diversité des origines et des croyances.

Le prétexte de ces arrestations est parlant : ces cadres du HDP auraient participé en… 2014, à des manifestations de protestation contre les crimes commis à Kobana par les terroristes de Daesh, mouvement islamo-fasciste soutenu par le gouvernement Turc. Daesh, qui dans le même temps soutenait par sa propagande et sa finance les attentats terroristes en France.

Or ce sont les combattants kurdes qui par leur engagement au sol, ont vaincu au Rojava, en Irak et en Syrie les terroristes de Daesh. Ces mêmes terroristes qui aujourd’hui sont revenus, soutenus par l’aviation et l’armée d’Erdogan, et multipliant massacres et viols de masse. L’Organisation des Nations Unies à travers sa Commission internationale d’enquête vient de produire un rapport sur les récents crimes perpétrés par ces milices protégées par Erdogan : le journal Le Monde du 25 Septembre s’est fait l’écho d’un passage de ce rapport de l’ONU, concernant le viol collectif d’une jeune fille devant des prisonniers kurdes obligés par les islamo-fascistes d’assister à la scène.

Et voici qu’en France, suite au nouvel attentat commis le 25 Septembre devant l’ancien local de Charlie Hebdo par un terroriste fanatisé, le ministre de l’Intérieur Gérard Darmanin proclame le surlendemain « Nous sommes en guerre contre le terrorisme » et rappelle les « 32 attentats » déjoués depuis trois ans ?

Alors Messieurs Macron et Darmanin, il faut être cohérent ! Nous demandons au gouvernement de la France ainsi qu’à l’Union Européenne de mettre fin à leur attitude ambiguë, voire hypocrite :

  • Que la France et l’U.E. sortent enfin le PKK de leur liste des organisations terroristes : il est le parti historique du mouvement de libération du peuple Kurde pour une coexistence de tous les peuples, dans la coopération et la justice sociale !
  • Que l’Etat, la police et la justice françaises cessent de harceler, voire d’arrêter ou d’expulser des militants kurdes qui agissent pacifiquement pour une juste cause. Nous n’avons pas à faire en France le sale boulot d’Erdogan !
  • A cet égard, à Montpellier comme ailleurs les citoyen.ne.s Kurdes qui veulent déposer un dossier de demande d’asile ou de naturalisation française ne doivent pas subir des pressions visant à faire d’eux des indicateurs de police : la France est encore, aux yeux de beaucoup de peuples du monde, le pays des Droits de l’Homme.

Pour une paix durable, pour éradiquer le terrorisme en France et partout ailleurs, il ne faut pas réprimer ceux qui œuvrent pour la paix, la justice sociale et la liberté, mais agir avec eux !

C’est pourquoi nous invitons les associations, syndicats, mouvements politiques et leurs représentants à soutenir ces demandes; et aussi, à solliciter l’intervention des groupes parlementaires dans ce sens.

Le Collectif de solidarité avec le peuple kurde de Montpellier
Contact : collectifdesolidariteaveclepeuplekurde (at) lilo.org

Rassemblement pour la Journée mondiale de la paix

La Journée mondiale de la paix est une journée de lutte contre les guerres, la destruction, l’injustice, et le système patriarcal.

L’association des femmes kurdes se saisit de cette journée pour s’opposer à la dictature du président turc Recep Tayyip Erdogan, et rappeler les violences et crimes contre les populations civiles régulièrement perpétrés par son gouvernement.

Au nord de la Syrie, l’armée turque et ses mercenaires djihadistes commettent des violations et des exactions quotidiennes contre les Kurdes et autres composantes ethniques de cette région qu’ils occupent, en assassinant en particulier des femmes .

En Turquie, les élus et militants du Parti démocratique des Peuples (HDP) subissent une répression systématique destinée à empêcher toute expression politique du peuple kurde : pas un jour ne se passe sans des destitutions d’élu-e-s, des arrestations, détentions et de lourdes condamnations pénales prononcées par une justice aux ordres du pouvoir.

L’aviation turque poursuit ses frappes et bombarde régulièrement le sud Kurdistan, appuyée par des drones et des hélicoptères d’attaque ainsi que des tirs d’artillerie . Par ailleurs, des militaires turcs continuent d’incendier des zones forestières du Nord Kurdistan.

Ebru Timtik, avocate turque de 42 ans est décédée au 238jour de sa grève de la faim en prison. Elle réclamait « un procès équitable » après sa condamnation, l’an dernier, à treize ans de prison pour « appartenance à une organisation terroriste ». Une accusation devenue courante contre les différents opposants au pouvoir de Recep Tayyip Erdogan. C’est le 4e décès depuis le mois d’avril.

Le Collectif montpelliérain de solidarité avec le peuple kurde se joint au Conseil Démocratique Kurde de Montpellier et demande au gouvernement français de dénoncer les agressions turques et les assassinats politiques, de proposer à l’UE et à l’ONU une zone d’exclusion aérienne en Syrie et en Irak, visant à empêcher tout bombardement de populations.

 Rassemblement à Montpellier ce mardi 1er septembre, place de la comédie à 18h

 

 

Vidéo du rassemblement

Quand le régime turc fait du féminicide une arme de sa sale guerre contre les Kurdes

Mardi 23 juin 2020, un drone de combat de l’armée turque a délibérément visé et tué trois femmes kurdes, dans le village de Helincê, à Kobanê. Zehra Berkel, Hebûn Mele Khelil et Emine Weysi étaient des activistes du mouvement des femmes Kongreya Star. La première était de plus coordinatrice du mouvement au niveau régional.

Cette attaque vise non seulement Kobanê, le symbole de la résistance kurde contre Daesh, mais aussi les femmes qui sont au centre de la révolution sociale menée depuis 2012 au Rojava, une expérience démocratique unique, basée sur le municipalisme libertaire, l’égalité des genres, le pluralisme ethnique et l’écologie.

Ce n’est pas la première fois que le régime turc cible les femmes, afin d’atteindre le cœur de la résistance kurde. A Paris, en janvier 2013, il a ordonné le meurtre des militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez. En octobre 2019, les mercenaires djihadistes contrôlés par la Turquie lors de l’invasion turque au Nord de la Syrie ont assassiné la dirigeante politique Hevrîn Khalaf.

Ce nouvel assassinat de trois femmes s’inscrit dans une répression et une guerre tous azimuts, menées par la Turquie d’Erdogan pour anéantir le peuple kurde.

  • Au nord de la Syrie, l’armée turque et ses mercenaires djihadistes commettent des violations et des exactions quotidiennes contre les Kurdes et les autres composantes ethniques de cette région qu’ils occupent.
  • En Turquie, les élus et militants du Parti démocratique des Peuples (HDP) subissent une répression systématique destinée à empêcher toute expression politique du peuple kurde : pas un jour ne se passe sans des destitutions d’élus, des arrestations, des détentions et de lourdes condamnations pénales prononcées par une justice aux ordres du pouvoir.
  • La semaine dernière encore, l’armée turque a bombardé trois zones du sud Kurdistan, en Irak, dont le camp de réfugiés de Makhmour, sous la responsabilité du HCR.

La Russie, qui contrôle l’espace aérien au-dessus de Kobanê, la coalition internationale et l’ONU qui se taisent face à ces crimes de guerre, sont également responsables. Par leur silence, et en laissant faire la Turquie, elles l’encouragent dans sa volonté d’annexion.

Plus que jamais, nous devons soutenir la résistance du peuple kurde. Le collectif montpelliérain de solidarité avec le peuple kurde demande au gouvernement français de dénoncer les agressions turques et les assassinats politiques, de proposer à l’UE et à l’ONU une zone d’exclusion aérienne en Syrie et Irak, visant à empêcher tout bombardement des populations.

Erdogan relance la guerre contre les Kurdes

Communiqué de presse du Collectif montpelliérain de solidarité avec le peuple kurde
dont Attac Montpellier fait partie

Au cours de la nuit de dimanche à lundi 15 juin 2020, l’armée turque a bombardé le Sud Kurdistan (en Irak) avec une soixantaine d’avions de chasse ciblant notamment le camp de Makhmour (à une centaine de kilomètres de Erbil), qui abrite 15.000 réfugiés kurdes. Le camp se trouve en principe sous la protection du Haut-commissariat aux Réfugiés des Nations Unies (HCR). Une autre zone ciblée par les bombardements est la région kurde-yézidie de Shengal, lourdement attaquée par Daesh en 2014 ; la population de Shengal, qui ne s’est pas encore remise de ces massacres, subit aujourd’hui les bombardements de l’État turc.

La Turquie s’en prend aussi aux autres parties du Kurdistan, en envahissant chaque jour un peu plus le nord de la Syrie. Au Rojava, le régime d’Erdogan s’attaque aux territoires libérés de Daesh par les Kurdes et au système démocratique mis en place. Toutes les minorités ethniques et religieuses du Kurdistan sont menacées. L’objectif la Turquie est d’occuper durablement ces régions, à l’instar de ce qu’elle a fait à Chypre.

Erdogan, en grande difficulté, croit se maintenir au pouvoir par ces agressions militaires, flattant un nationalisme exacerbé. En Turquie même, il foule au pied libertés et démocratie. Il a ainsi arbitrairement, destitué les co-maires de 45 municipalités sur les 65 municipalités remportées par le HDP (Parti démocratique des peuples) aux élections municipales de mars 2019. Le mercredi 17 juin il a limogé les co-maires des municipalités d’Igdır, Siirt, Kurtalan, Baykan et Altinova, nommant des administrateurs pour les remplacer. Les dirigeants du HDP et ses élu.es – Député.es, Maires, Conseiller.es municipaux – sont arrêté.es et jeté.es en prison dans le cadre de rafles périodiques.

Le régime dictatorial d’Erdogan est encouragé dans ces violations du droit international par le silence de l’ONU et de tous les Etats. La communauté internationale doit sortir de son silence.

Le collectif montpelliérain de solidarité avec le peuple kurde demande au gouvernement français de dénoncer les agressions turques et les atteintes aux libertés, de proposer à l’UE et à l’ONU une zone d’exclusion aérienne en Syrie et Irak, visant à empêcher tout bombardement des populations.

Le collectif montpelliérain de solidarité avec le peuple kurde appelle aussi à une manifestation de soutien aux peuples du sud-Kurdistan, bombardés par l’armée turque, le samedi 20 juin à 19h au Peyrou.

contact : collectifdesolidariteaveclepeuplekurde (at) lilo.org

Turquie : le Covid-19 ne peut pas masquer la dictature

Communiqué de presse du 17 mai 2020

Lutter contre le Covid-19 ne doit pas occulter la lutte tout aussi vitale contre les dérives des régimes dictatoriaux : Le régime d’Erdogan en Turquie multiplie les exactions contre les kurdes

En Turquie , la mort, de deux musiciens du Grup Yorum, Helin Boleck le 3 avril puis Ibrahim Göbcek le 6 mai après 321 jours de grève de la faim, emprisonnés pour « terrorisme » (pour certains pour avoir simplement chanté dans leur langue maternelle), est passée quasiment sous silence en France !

Les autorités turques ont ordonné l’arrestation, vendredi 15 mai, de quatre maires élus sous la bannière du Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde) pour leurs liens supposés avec le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Ces 4 maires kurdes élus démocratiquement sont destitués par le pouvoir islamo-conservateur et remplacés par des fonctionnaires sur décision d’Ankara, sans aucune décision de justice.

Lors des élections municipales du printemps 2019, le HDP avait remporté 65 municipalités dans l’est et le sud-est du pays. Depuis, 45 maires HDP ont été révoqués et remplacés par des administrateurs nommés, 21 sont actuellement en prison sous l’accusation de « terrorisme ».

Sept députés du parti, dont sa figure de proue, Selahattin Demirtas, sont également en prison.

Le Collectif montpelliérain de soutien au peuple kurde et le Collectif démocratique kurde de Montpellier demandent à tous nos compatriotes de réagir en soutenant les pétitions ou initiatives de solidarité de la résistance kurde contre les dictatures qui entravent leur démarche démocratique en Turquie comme au Rojava syrien.

Ils demandent aussi à nos élus et nos représentants politiques d’intervenir pour que la France et l’Europe ne restent pas sans réaction devant un tel lynchage de la démocratie !

contact : collectifdesolidariteaveclepeuplekurde (at) lilo.org

Campagne de collecte de fonds pour l’eau au Rojava

Dans le cadre du Forum Mésopotamien de l’Eau qui se tient cette année par vidéoconférence à cause de la pandémie, une réunion sur la Solidarité internationale a eu lieu aujourd’hui. Lors de cette réunion, il a été décidé de lancer une campagne de collecte de fonds pour des projets dans le domaine de l’eau au Rojava.

Aider à collecter 112.000 € (100.000 £) pour des projets dans le domaine de l’eau au Rojava / Syrie du Nord-Est !

Le fonds aidera les coopératives de femmes et les municipalités locales démocratiques de Rojava et d’autres régions du nord-est de la Syrie avec des projets tels que la réparation des infrastructures endommagées par les bombardements (en particulier par la Turquie et l’IS), le creusement de puits (dont beaucoup sont devenus défectueux ces dernières années) et la construction de pompes à eau pour les camps de réfugiés (leur nombre a augmenté ces dernières années), ainsi que le financement de projets à long terme tels que les systèmes d’irrigation des fermes coopératives (à petite échelle pour les besoins locaux) et les initiatives de nettoyage des rivières (ordures, traitement des eaux usées, etc.). Cette campagne vise donc à contribuer au droit à l’eau pour tous les habitants du nord-est de la Syrie.

Malgré l’occupation d’Afrîn, Serêkaniye et Tel Abyad (Grî Spî) ces deux dernières années et la guerre en cours (principalement par l’État turc et ses suppléants), les habitants du nord-est de la Syrie poursuivent toujours l’objectif d’une société directement démocratique, écologique et libérée des préjugés sexistes ; ils reconstruisent donc leur vie, continuent à vivre en coopération, améliorent leur écologie et leur économie.

Pour plus d’informations, voir la vidéo de la campagne et comment faire un don :

Water for Rojava

L’eau n’est pas une arme et un outil d’hégémonie ! L’eau est plutôt la vie (Av jîyane) et un outil pour la paix !

#Water4Rojava #WaterIsLife

Le gouvernement français ne doit pas céder au chantage de la Turquie

Communiqué de presse du 26 février 2020

Les Kurdes ont joué un rôle crucial dans la lutte contre Daesh, au prix de la vie de 11 000 de leurs combattants, cela afin de préserver la stabilité du Moyen-Orient et de l’Europe.

Contredisant l’engagement de la France aux côtés des Kurdes, en Syrie et en Irak, la DGSI et le Quai d’Orsay soumettent les Kurdes de France à des poursuites judiciaires et des mesures administratives inadmissibles.

Nous rappelons que les Services de Renseignements turcs (MIT) ont assassiné trois militantes kurdes, à Paris, le 9 janvier 2013.

Au cours des derniers mois, la DGSI a convoqué une dizaine de kurdes afin de les intimider et de les contraindre à travailler pour eux en tant qu’informateurs. Le mardi 18 février, 8 Kurdes ont été placés en garde à vue en Nouvelle-Aquitaine, le Centre démocratique du Kurdistan de Bordeaux a été perquisitionné. 4 des personnes arrêtées ont été mises en examen, sans aucun fondement, pour « financement d’une organisation terroriste ».

Des représentants du Conseil Démocratique Kurde en France se sont vu notifier, samedi 22 février, la prolongation d’une mesure administrative de gel des avoirs prise le 12 juin 2019. Les faits qui leur sont reprochés sont d’avoir organisé des manifestations déclarées, d’avoir organisé ou participé en 2018 à la session du Tribunal Permanent des Peuples sur la Turquie et les Kurdes, d’avoir assisté à des réunions publiques, ou encore de rencontrer des élus de la République.

Tandis qu’elle a mené à l’extérieur une coopération stratégique avec les Kurdes, la France persiste à l’intérieur dans une politique anti-kurde afin de ne pas fâcher Erdogan.

Nous demandons au Président Emmanuel Macron et au gouvernement français de mettre fin à la politique anti-kurde du Quai d’Orsay et d’ôter le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) de la liste des organisations terroristes, car il s’agit d’une organisation démocratique et représentative des kurdes opprimés de Turquie.

Le Collectif de solidarité avec le peuple Kurde Montpellier

Revue de presse sur le Rojava

Soupçon chimique sur les opérations d’Erdogan contre les Kurdes – L’Humanité, 4 décembre 2022

Syrie : une stabilisation en trompe-l’oeil – The Conversation, 29 juillet 2021

En Turquie, l’avocate Ebru Timtik est morte après 238 jours de grève de la faim – Huffington Post, 28 août 2020

La Turquie assoiffe les Kurdes en Syrie – La Marseillaise, 26 août 2020

Pourquoi l’Occident accepte-t-il tant de crimes de la part du président Erdogan ? – La Libre, 26 août 2020

Genève : Nouvelle série de pourparlers du Comité constitutionnel pour la Syrie – Rojinfo, 25 août 2020

L’intensification de la guerre menée par la Turquie contre les Kurdes marque le centenaire du traité de Sèvres – Arab News, 24 août 2020

Méditerranée: les ambitions turques mettent de l’eau dans le gaz – Le Point, 23 août 2020

Nûdem Durak : nouvelles de prisons – Lundi Matin, 6 avril 2020

Population kurde dans le monde – Le Monde Diplomatique, février 2020

Carte des violences dans la « zone de sécurité » syrienne – Reuters graphics, 30 novembre 2019

Soutenir les Kurdes, c’est soutenir la démocratie face à la dérive autoritaire mondiale – Kurdistan au féminin, 25 novembre 2019

Les kurdes d’Iran oubliés de tous – Le Monde, 24 novembre 2019

Le silence de la Russie concernant les attaques sur Ayn Issa est suspect, disent les FDS – Rojinfo, 24 novembre 2019

L’ONU prête à participer au nettoyage ethnique des Kurdes du Rojava ? – Kurdistan au féminin, 3 novembre 2019

Des centaines de personnes arrêtées en Turquie pour avoir critiqué l’offensive militaire en Syrie – Amnesty International, 1er novembre 2019

Français, nous avons combattu aux côtés des Kurdes du Rojava – Libération, 31 octobre 2019

Sans les Kurdes qu’il a trahis, Trump ne célébrerait pas sa “victoire” sur l’EI – Le Monde, 31 octobre 2019

Rojava : un projet écologique menacé par l’invasion turque – Reporterre, 19 octobre 2019

Preuves accablantes de crimes de guerre par les forces turques en Syrie – Amnesty International, 19 octobre 2019

L’accès à l’eau, enjeu de la guerre turque en Syrie – Reporterre, 16 octobre 2019

N’abandonnons pas les kurdes et les populations de Syrie – Libération, 11 octobre 2019

Pourquoi la Turquie attaque les kurdes – Midi Libre, 11 octobre 2019

Confusion autour du retrait des troupes américaines du nord de la Syrie – Le Monde, 8 octobre 2019